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Déclic délices
28 mai 2013

Chronique armorique

Bravant la forêt de Brocéliande, domptant la houle bretonne, Prince® et moi sommes partis à la conquête de l’ouest. Mine de Bécassine (hermine sur l’échine en prime), nos babines furent les héroïnes de cette jolie comptine. En chemin, nous avons croisé des galettes comme s’il en pleuvait,  des omelettes à 39 euros (la Mère Poulard est une poule aux œufs d’or), des homards en habit de sirène… Chronique d’un périple à croquer.

 Ile de Batz Huîtres à Cancale 1 Mont-saint-Michel

Il faudrait plus d’une ligne pour écrire la pêche. La mèr(e) nourricière offre aux gourmands de savoureux moments. Merci aux cueilleurs de fruits océaniques, applaudissements aux chasseurs de poissons-volants, respect aux magiciens qui du bout de leur baguette transforment  cette population marine en plats alléchants. Chapeau à tous ! Notre échappée nord-bretonne fut ponctuée de passionnants plats de poisson :
- Carrelet citronné et petits légumes comme une ratatouille ; Fish and chips chez Janie à Roscoff (impeccables),
- Foie gras de lotte (une entrée très originale) ; Filet de Saint-Pierre aux asperges vertes sauce maltaise à l’orange sanguine à  La Bouche en folie à Saint-Malo (quel beau resto !),
- Moules-Frites au Roof à Trégastel (frites maison juste parfaites),
- Choucroute de la mer à La Bonne étoile à Roscoff (le coup de cœur du périple) : effilochée de chou vert délicatement parfumé au vin blanc, poissons parfaitement cuits et parfumés, moules, crevettes… Une grande émotion gustative !
- Huîtres de Cancale n°0 et sauvages dégustées sur le port. On choisit ses proies et se les envoie direct dans l’estomac. Une expérience à vivre autant pour les huîtres elles-mêmes que pour le mode de dégustation : collectif, éclectique, extatique !

Carrelet Chez Janie 1 Foie gras de lotte 1 Moules-frites du Roof

Hormis cette libre interprétation du Carpe diem (mange la carpe à la carte avant qu’il ne soit trop tard), le cochon a satisfait nos petits bidons gloutons. Prince® a opté pour cette fameuse saucisse bretonne qui nous faisait de l’œil depuis notre entrée en terre Armor. Servie avec les frites du Roof, kitchissime resto trégastin, elle fut le festin d’un Prince® gourmet. Hélas, nous n’avons pas goûté la galette à la saucisse, spécialité locale. La prochaine fois peut-être… Mon chevalier s’est également délecté d’une côte qui, accompagnée de son écrasé de pommes de terre et de sa sauce moutarde, a eu grande cote. La Bonne étoile (Roscoff) a décidément, ce soir-là, fait briller de belles étoiles dans nos yeux amoureux ! Et comme dans le cochon tout est bon (sans transition), l’andouille de Guéméné m’a par deux fois rassasiée (en croustillant et en galette). Hummm… la cochonnaille, quelle ripaille !

Croustillant d'andouille de guéméné Saucisse bretonne du Roof

Bien sûr, impossible de pénétrer les terres bretonnes sans savourer crêpes et galettes. Soucieux d’honorer les autochtones, nous avons dû céder et nos babines pourlécher.  La Cassonade, institution du genre en l’île de Batz, nous en a offert de bels exemples : une pâte aérée, moelleuse et croustillante à la fois… Un régal à nul autre pareil !

 Galette de La Cassonade Crêpe de La Cassonade

Ses cieux capricieux confèrent à la Bretagne un caractère de fer mais elle sait aussi se montrer douce, subtile et tendre comme en témoignent les desserts et autres plaisirs sucrés qui pullulent sur ses terres. Ainsi, nous avons  avalé quantité de kouign amann : le matin, au goûter, en dessert. En breton, kouign signifie « gâteau » et amann « beurre ». Il est fabriqué à partir d’une pâte à pain, recouverte d'un mélange de beurre et de sucre repliée à la manière d'un feuilletage. L’équilibre n’est pas facile, il doit être sucré mais pas trop, ne doit pas coller aux dents, être croustillant, léger, doré… Le far breton a également subi l’assaut de nos dents aiguisées. Là encore l’équilibre est délicat : attention aux pâtes élastiques ! Aux rayons des impérissables émotions, le moelleux au chocolat de Yann Le Boulch dégusté sur la plage de granite rose de Trégastel (en face du château de Costaéres). Le cadre fut un écrin de charme à ce gâteau tout simple mais succulent : justement cuit, sucré, fondant et fort en chocolat. Côté découverte, le tiramisu aux pommes et au chouchen de La Bonne étoile (resto trois étoiles dans mon cœur). La douceur de la mascarpone, le sucre du fruit, le peps de la liqueur : un trio gagnant.

Kouign Aman du Roof Tiramisu La bonne etoile Marché de Dinard 

Pour arroser ces plats d’exception, un petit crachin breton ? Non, non, non, quelques bons litrons. Evidemment, nos poissons ont aimé surnager dans de bons petits blancs. Nous ramenons le souvenir d’un joli Pouilly fumé, comme une évidence, mais aussi celui d’une découverte : Domaine des Aubuisières, Cuvée des Perruches, Vouvray. Un superbe équilibre, une bouche en folie à Saint-Malo. Nous avons aussi fait honneur à l’âme bretonne. La Bretagne nord regorge de belles bières locales : Rosko, Britt, Lancelot… Bien entendu, nous avons également bu de bons cidres.

  Britt  Bière lancelot  Cidre bouché de Bretagne  Bolée de Paimpol

Bref, Prince® et moi n’avons pas vu de bigouden scandant en cœur « pirates » pour vanter quelques plats surgelés ou autres hérésies marketing comme doigts d’honneur, horreur et malheur au cœur de la gastronomie bretonne. Les bretons ont d’excellents produits à disposition, ils savent ce qui est bon et sont de vrais marmitons. Ils connaissent la manière de mettre ce riche terroir en valeur et pratiquent des prix plutôt doux alors nous ne pouvons que les encourager, les acclamer et retourner ce beau pays visiter.

Mouette sur la quai de Roskoff

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14 mai 2013

Voyage de noces en terre indienne II

Temples fastueux, éléphants, palais de maharadjahs, saris multicolores, Taj Mahal… Vous l’aurez compris, notre voyage en terre inconnue se poursuit derrière les fourneaux indiens. Bienvenue dans le monde pimpant de bollywood kitchen !

La subtilité des mélanges de légumes et d’épices, la délicatesse qui en émane et la richesse de ses saveurs font de la cuisine indienne l’une des plus prisées du monde. D’ailleurs qui n’a jamais dîné dans un resto indien ou ne s’est pas essayé à cuisiner un curry ? Pourtant, hormis samossas, poulet tandooris ou mixed grill, pensez-vous pouvoir citer plus de cinq plats indiens ?

Epices  taj-mahal  Sari

En plus d’être limitée, notre vision du patrimoine culinaire indien est erronée. Ainsi, si j’évoque le pain indien, à coup sûr, vous pensez naans nature ou naans au fromage ! En réalité, il s'avère multiple et les naans au fromage (ou plus précisément à La vache qui rit) sont même une pure invention française… D’autre part, que pensez-vous des desserts indiens ? Au resto, nous sommes habitués à devoir commander une glace ou une salade de fruits frais. Peut-être que les Indiens ne sont pas adeptes des douceurs sucrées…  

Grâce aux conseils avisés de Sanjee, adorable initiatrice à la cuisine indienne, me voilà désormais apte à lever ces préjugés et à vous révéler l’art du chapati, l’équivalent de notre baguette nationale, et celui des halwas aux amandes, une douceur qui se déguste en fin de repas ou quand bon vous semblera !

 Mains indiennes  Sanjee

CHAPATIS AU CUMIN

Ingrédients pour 8 galettes : 
300 g de farine de blé (T110)
½ cuillère à café de sel
1 cuillère à café de cumin en grain
15 à 20 cl d’eau tiède
beurre fondu ou ghee (beurre clarifié)

Préparation

Dans un bol, délayez le sel avec l’eau tiède.

Tamisez la farine dans un saladier et mélangez-la avec l’huile d’olive.
Mouillez la pâte avec l’eau salée petit à petit.
Travaillez la pâte environ 10 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit ferme (comme une pâte brisée) et encore un peu humide, puis couvrez le saladier avec un linge mouillé et laissez reposer.

Après une heure, divisez la pâte en huit petites boules.

Etalez-les en cercles d’environ 2 millimètres d’épaisseur et 20 cm de diamètre.

Faites chauffer une poêle à crêpe et déposez-y la première galette. Laissez cuire 5 min à feu moyen. Si des bulles se forment, aplatissez-les délicatement à la fourchette. Retournez la galette et faites-la dorer 5 min de l’autre côté. Pour finir, badigeonnez-la de beurre fondu.

Au fur et à mesure, superposez les huit chapatis dans une assiette recouverte d’aluminium et placée dans un four à 40/50° pour les maintenir au chaud.

Si vous décidez de les conserver plus longtemps, enveloppez-les dans un torchon humide pour qu’ils ne sèchent pas et réchauffez-les au four au moment de servir.

chapathi 2  chapathi  chapatis

HALWAS AUX AMANDES

Ingrédients pour 4 personnes :
100 g de semoule fine
1/4 de litre d'eau
50 g de sucre
3 cuillères à café d'amandes effilées concassées et/ou noix de coco râpée sèche
30 g de beurre ou ghee (beurre clarifié)
½ cuillère à café de cardamome en poudre 

Préparation :
Faites dorer la semoule dans une poêle à feu doux pendant une dizaine de minutes.
Ajoutez le beurre dans la poêle, laissez dorer 5 min.
Versez l'eau tout en remuant puis laissez cuire encore 5 min.
Ajoutez le sucre et la cardamome. Remuez jusqu'à ce que la semoule soit gonflée et qu’elle se détache de la poêle.

Laissez tiédir la semoule puis formez des boules de la taille d'une noix et enrobez-les d'amandes concassées (ou de noix de coco râpée si vous aimez ça).

Simples et rapides, ces petits gâteaux de semoule peuvent être dégustés avec un thé tchai… 

épices  halwas  thé indien

J’espère que ces quelques recettes indiennes vous auront donné envie de passer le cap. Un mariage, c’est bien. Mais un voyage de noces en terre indienne entre copines, c’est quand même la vraie bonne raison de se marier, non ?

6 mai 2013

Voyage de noces en terre indienne I

Un réveil aux aurores, quelques kilomètres dans les chaussettes, un soutien indéfectible, une retouche de maquillage, un laçage de corset, des "tu es superbe, on dirait Natalie Portman", des ballons, un discours… Pas facile d’être témoin !

Et pourtant, cette fois-ci, j’ai également pris en main le voyage de noces. Une lune de miel sans marié, entre copines, en forme d’enterrement de vie de jeune fille. Au programme de cette journée : une marathon cosmopolite avec escale sur chaque continent. Un tour du monde le temps d’un tour de cadran. Détonnant !

 valise       Tour-du-monde

Comme cette expérience touchait chaque sens, en un sens, il me paraissait sensé de partager cette expérience unique des sens (à sens unique ?). Bref, voici une petite chronique gastronomique de la première étape de notre périple : un cours de cuisine indienne. Ou comment débuter une journée melting pot par une séance de popote entre potes.

Cours bollywood kitchen      Cuisine Sanjee

Sanjee, jolie prof de cuisine indienne, nous a accueillies dans un ravissant appartement du 4e arrondissement. Avenante, cultivée, pétillante, elle a su rendre ce moment particulièrement dépaysant. Voici son blog : http://www.bollywoodkitchen.com/. Au menu de cette virée épicée : palak paneer (curry d’épinards) avec fabrication de fromage frais indien (paneer) puis chapatis au cumin (galettes à la farine complète) et enfin halwa aux amandes en guise de dessert. Tout est très simple et facile à refaire chez soi, ne soyez pas effrayés par ces noms étranges…

Cours      Sanjee

PALAK PANEER – Curry d'épinards et fromage frais indien

Recette du Paneer :

Le paneer est un fromage traditionnel indien dont la texture ressemble à celle du tofu et le goût est proche de la mozzarella. Il est très souvent utilisé comme source de protéine dans les plats végétariens. On le trouve aussi dans les plats chauds, les salades, les pizza, les brochettes...

Très simple à réaliser, voici la recette de Sanjee :

Ingrédients :
1 litre de lait entier
3 cuillères à soupe de vinaigre blanc
+ 1 mousseline de coton (ou un torchon assez fin)

Préparation :
Faites bouillir votre lait et surveillez-le. Une fois bouilli, ajoutez le vinaigre, éteignez le feu et laissez le lait cailler 10 min.

Au dessus de l’évier, passez le fromage frais dans un linge (mousseline ou torchon).

Gardez l’eau (pour pouvoir conserver le fromage ensuite) et serrez le linge pour égoutter le fromage au maximum.

Laissez le paneer dans le torchon en lui donnant la forme d’un gros galet et poser un poids dessus. Laissez reposer dans le torchon, sous le poids, pendant 30 min.

Sortez-le enfin du torchon et placez-le au frais dans un film alimentaire pendant encore 30 min.

Découpez-le en morceaux d’environ 2 cm.

Il se conserve au frais une semaine dans l’eau préalablement réservée. Vous pouvez aussi le congeler.

     Paneer       Palak panner

Recette du Palak (curry d’épinards crémeux) :

Ingrédients :
600 g de jeunes pouces d’épinards
1 oignon jaune
2 gousses d’ail
1 petit morceau de gingembre frais
3 tomates bien mures ou une boîte de tomates pelées en fonction de la saison
1 petit piment vert ou 1 pincée de piment fort en poudre
Epices : 2 cc de garam massala, 1/2 cc de curcuma, 1cc de cumin en poudre, 1 cc de coriandre en poudre
1 yaourt nature brassé
Sel, poivre, huile

Préparation :
Faites dorer 10 min les oignons émincées dans un peu d’huile végétale, ajouter l’ail pressé, le gingembre râpé ainsi que toutes les épices et 10 cl d’eau.

Mélangez bien et, une fois l’eau évaporée, ajoutez les tomates hachées.

Laissez cuire à feu doux à découvert environ 15 min.

Ajoutez à cette compotée, les pousses d’épinards crus, laissez « tomber » les épinards pendant 10 min puis mijoter environ 10 min.

Pendant ce temps, faites dorer les cubes de paneer sur chaque face, dans une poêle avec une noix de beurre (ou de ghee).

Parsemez le palak des cubes de paneer et servez immédiatement votre palak paneer !

palak paneer       repas

Je vous conseille vivement d’essayer de cuisiner ce plat végétarien car faire son fromage soi-même est une expérience épatante et cette recette demeure une façon inédite de déguster des épinards ! Promis, la prochaine fois, je vous révèle les secrets des chapatis au cumin, avec lesquels le palak paneer se déguste, et les coulisses des halwas, un dessert traditionnel indien.

27 avril 2013

A l'encre de ma plume tonka

Sur les cahiers de recettes
Sur les pages des magazines
Sur les blogs gourmands
J'écris ton nom

Sur le goûter des enfants
Sur le dessert de Noël
Sur les fringales inavouées
J'écris ton nom

Sur le front des diététiciennes
Sur la mauvaise conscience des bodybuilders
Sur la ligne des coquettes
J'écris ton nom

CHOCOLAT !

chocolat coulant  Fondant chocolat coeur coulant  chocolat varié

Pour réaliser le somptueux fondant cœur coulant aux quatre épices de Prince®, il vous faudra :

6 œufs
110 g de sucre
80 g de poudre d'amandes
45 g de farine
150 g de beurre
150 g de chocolat noir
2 cuillères à café de quatre épices
beurre et farine pour les moules

Commencez par beurrer et fariner 6 moules à muffin.

Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez la poudre d'amandes et la farine, mélangez énergiquement.

Faites fondre le chocolat avec le beurre au bain-marie. Incorporez le chocolat et le beurre au premier mélange. Ajoutez deux cuillères à café de quatre-épices.

Beurrez les moules, puis farinez. Retournez-les et tapez-les pour enlever l'excèdent de farine. Répartissez-y la préparation.

Faites cuire au four pendant 15 minutes à 200°C (ajustez en fonction de votre four). Démoulez délicatement en vous aidant d’une assiette retournée.

Fondant chocolat extra  Fondant chocolat

Taille-moi les hanches à la hache… J'ai trop mangé de chocolat… Croque-moi la peau, s'il-te-plaît… Croque-moi les os, s'il le faut…

femme chocolat

28 février 2013

Couscous party !

Le couscous se caractérise par l’équilibre délicat des viandes, des légumes et de la semoule qui le composent. Ce plat complet, qui figure parmi les plats préférés des Français, est un véritable emblème de générosité. Ses graines couleur soleil symbolisent l'hospitalité des pays dont il provient. Et ce soir, c’est une double ration qui nous a sustenté !

Nous avons d’abord dégusté une part de Couscous aux lardons servie au théâtre Montorgueil niché en plein cœur du Sentier. L’intrigue, menée à un rythme d’enfer, se noue autour du thème de la mixité. Marie-Sophie et Rachid s’aiment et décident de se marier. Les deux cultures, le quotidien, les rapports familiaux – et plus particulièrement les relations avec les belles-mères détentrices des traditions séculaires – sont prétextes à rire.

Marie-Sophie plante un géranium dans le couscoussier offert par belle-maman, Rachid veut sabrer le champagne en direction de La Mecque, Marie-Sophie rêve d’un mariage gastronomique quand Rachid voudrait faire servir un couscous à toute l’assemblée… Une succession de gags et de quiproquos à la sauce piquante, saupoudrés de la dérision et du talent des deux comédiens, rendent ce couscous succulent.

Affiche couscous aux lardons     Couscous aux lardons

Après ce divertissement qui a régalé nos zygomatiques, rien de tel qu’un couscous sans lardon pour satisfaire nos papilles. Direction fissa le Café Zerda à quelques pas de là (au 15, rue René Boulanger dans le 10e ). Le décor traditionnel est plutôt réussi ; subsistent quelques détails kitchs qui rendent le lieu authentique, loin des décors aseptisés à la mode. La carte propose un large choix de tajines, de couscous et une jolie sélection de vins.

Suite à moult hésitations, j’ai opté pour un couscous Zerda (boulette, brochette, merguez, agneau), Prince® a choisi un couscous royal et nos amis un tajine de poulet au citron. Verdict : les portions sont généreuses, la semoule aérienne, les légumes parfumés, les raisins divins et les viandes, grillées et tendres, tout bonnement à tomber à la renverse… Bref, il s’agit du meilleur couscous que je n’ai jamais goûté. Même les couscous dégustés au Maghreb se placent loin derrière celui-ci ! 

Café Zerba intérieur     Couscous zerda

Malgré une addition un chouïa élevée, ce petit programme « spécial couscous » a donc été une vraie nouba pour l’applaudimètre et le papillomètre. Deux couscous une nuit à Paris, voici un pari réussi !

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16 janvier 2013

Mariage pour tous !

Il est des passions d’été qui nous enivrent le temps d’une saison, fugaces. Il est en revanche une passion des thés qui nous enivre incessamment, tenace. Quelle qu’elle soit, votons pour la passion ! Alors que dans Paris défilent les visages de la contestation, je dis oui au Mariage pour tous !

L’été est encore loin mais le thé, lui, réchauffe le corps, le cœur, et met tout le monde d’accord. Après avoir faites in les toxines lors des fêtes, nous allons donc parler théine… Etes-vous des pro théine ? Le thé vert est une boisson diurétique qui aide l’organisme à se débarrasser des toxines.

Chassons les fausses excuses, c’est pour le plaisir que je me suis offert un colis de thés ces derniers jours. Et thé noir, rouge, bleu, etc., aucun thé n’est discriminé. Oui à la pluralité, oui à la diversité !

   tea time   boîte de thé mariage

Mariage Frères est une maison française fondée en 1854 par les frères Mariage. La ferveur et le raffinement guident les pas de cette maison depuis plusieurs générations. Voici le classement de ma petite sélection :

Montagne d’or :

Je me suis d’abord laissée séduire par la présentation de ce thé noir parfumé : Du haut de la Montagne d'or s'étendent, magnifiques, la ville de Bangkok, ses ruelles et ses temples, le Palais royal et le fleuve. Chaque année en novembre, les fidèles, flambeaux en main, en gravissent les pentes. Ce lieu exceptionnel méritait un mélange mémorable : ici, des thés traditionnels de Chine sont associés à des parfums de fruits des montagnes du Triangle d'or. La tasse est lumineuse et profuse d'un bouquet de saveurs où se révèlent entre autres litchi, mangue mûre, pomme du Bengale égayés par fleur de carthame, rose et souci. Ce mélange de thés parfumés traditionnels de Chine et de fruits des montagnes du Triangle d'or est une vraie réussite, je vous le conseille sans hésiter ! Il est devenu en quelques jours mon préféré.

Earl grey french blue :

Le earl grey est un mélange de thé noir aromatisé à la bergamote. J’ai toujours aimé ce type de thé mais, avec le earl grey french blue, vous allez littéralement fondre de plaisir car la bergamote, aux tonalités fruitées, zestées et légèrement poivrées, est ici agrémentée des notes fleuries du bleuet royal. La tasse ronde et équilibrée, à la saveur ample et persistante, imprime le palais de sa personnalité — en toute majesté. C’est donc naturellement qu’il se classe second de ma sélection.

Véranda :

Il est un thé dont la poésie qui émane de sa présentation digitale fait rêver : Au tintement de l’eau dans les porphyres roux les rosiers de l’Iran mêlent leurs frais murmures : ce mélange colonial évoque ces images de calme quand les parfums embaument les jardins. Adossés à la belle rondeur d'un thé noir, s'y distinguent des fruits exotiques qui rappellent pamplemousse, framboise et orangette confite, et fleurs : bleuet, tournesol, mauve, rose, pour une tasse des plus poétiques.  Idéal pour rêver le monde. Acheter un thé, semble ici « acheter un rêve ». Et, une fois dégusté, ce thé se révèle à la hauteur des mots qui le décrivent !

Saint-Valentin :

Ce thé noir, composé pour la Saint-Valentin, a pour parfums les agrumes, la mauve, le lotus et la rose. Une saveur exquise pour prolonger les jours heureux. Toutefois, je regrette son manque certain de corps. Il ne faut pas hésiter à garnir abondamment le filtre pour que ses arômes se révèlent.

Fleurs d’oranger oolong :

Amoureuse de la fleur d’oranger, je me suis laissée tenter par un thé bleu parfumé. Hélas, après l’avoir testé de plusieurs façons – filtre plus ou moins chargé, différentes températures, etc. – je crois pourvoir dire que ce thé ne me plaît pas.

1-Thé Montagne d'or 2- Thé Earl grey french blue6-Thé Véranda4- Thé Saint Valentin

Même si les prix font parfois tousser, je suis pour le thé Mariage pour tous ! Grâce à une étude scrupuleuse de leur site de vente en ligne, il est possible de trouver des thés aux prix abordables. Dans une ville où l'on peut boire un thé Twinings à 7 euros dans un bar lambda, ne faudrait-il pas légiférer pour que le thé Mariage devienne légion voire religion ?! 

théière   thés mariage frère

27 décembre 2012

Réveillons le poisson (partie II)

J’espère que vous avez passé un joyeux Noël, réveillé ou non le poisson, taquiné le papillomètre et partagé, autant que possible, de bons moments en famille.

Après avoir évoqué les Timbales de Jeanne dans un précédent billet, voici comme promis, une seconde recette en habits de fête et en paillettes pour régaler vos invités tout en restant léger ! Car à la saint Sylvestre, qui tombe la veste reste svelte.

Les noix de Saint-Jacques au Pastis :

 Saint-Jacques     Noix de saint jacques

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 16 noix de Saint-Jacques (avec ou sans corail, selon votre préférence)
- 2 carottes de taille moyenne
- 1 poireau
- 2 échalotes de taille moyenne
- 1 brique de crème fraîche épaisse
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 3 cuillères à soupe de Pastis
- sel, poivre.

Coupez les carottes, le poireau et les échalotes en fines juliennes (pour aller plus vite, vous pouvez aussi tout passer à la râpe type « carottes râpées » de votre robot).

Faites revenir cet émincé à feu doux dans un peu d’huile d'olive 5 à 10 minutes. Réservez.

Juste avant de servir, faites revenir les noix de Saint-Jacques une minute sur chaque face puis versez votre julienne par-dessus. Salez et poivrez.

En même temps, faites bouillir le Pastis dans une petite casserole, flambez-le puis versez-le (avec les flammes) sur les noix de Saint-Jacques.

Mettez la crème fraîche. Faites réchauffer quelques secondes à feux doux en évitant de faire cuire la crème fraîche. Servez !

Noix de saint-jacques au Pastis

Si le mal est déjà fait, que votre pantalon est dégrafé et votre langue chargée, il reste bien sûr les cachetons miracles dont je vous ai déjà parlés ! Mais leur nom je tairais car, à force, on va croire que je bosse pour une firme de médocs. Alors que, sérieusement, le meilleur des médocs c’est quand même le Médoc !

Bon réveillon joyeux lurons et à l’année prochaine !

21 décembre 2012

Réveillons le poisson (partie I)

Avant que la neige n’étende son manteau blanc sur la belle nuit de Noël et que, les yeux levés vers le ciel, les enfants ne rêvent au petit papa Noël, avez-vous garni votre pharmacie de doliprane et de citrate de bétaïne ? Outre de beaux joujoux, bouches et estomacs il va falloir ouvrir. Durant les fêtes, l’an passé, 66% d’entre nous ont bu de l’alcool, et ont, pour beaucoup, fini givrés comme des sapins... Pour ceux qui confondent période féérique et excuse alcoolique, désolée, hic, je n’ai pas de conseils, hic, si ce n’est celui, hic, d’éviter de fâcher tout le monde en évoquant le pull tête de cerf ou le CD de Patrick Bruel qui vient de vous être fièrement tendu. Pour survivre au gavage organisé et en sortir frais, il existe évidemment le citrate et le doliprane. Mais comme le clament toutes les mamies, et comme toutes les mamies ne disent pas que des âneries, il vaut mieux prévenir que guérir.  

sucre-orge2        Père noël pêcheur        sucre-orge2

Pour les réveillons, j’ai donc une solution : le poisson. Ce violent antipoison se cuisinera avec passion afin d’alléger le pesant de votre panse. D’accord, il empeste la cuisine quand on le fait cuire ; d’accord les petits vont s’étrangler avec les arrêtes. Néanmoins, ses vertus nutritionnelles sont d’excellentes raisons de le proposer pour les fêtes quitte à engendrer quelques pertes humaines. La plupart des espèces sont très pauvres en graisses et les plus riches contiennent des oméga 3 qui protègent les artères en faisant baisser le taux de cholestérol. De quoi exclure toute mauvaise conscience en s’empiffrant de foie gras, de fromage et de bûche au marron avant et après un bon poisson ! 

Mais comment cuisiner cet étrange animal sans se donner trop de mal ? Les fêtes de fin d’année ne sont pas propices aux heures passées  en cuisine : il y a ce fichu cadeau livré au dernier moment à aller chercher dans un bouiboui, les gougouttes à donner à grand tata pour ses rhumatismes, la table à décorer dans des couleurs douces et chatoyantes bien qu’on sache pertinemment qu’elle ne sera jamais aussi belle que celle de la page 38 du dernier Elle à table. Bref, ce qu’il nous faut c’est une recette méga-simplette et qui en jette ! Et là, vous pouvez compter sur moi, j’ai ce qu’il vous faut : Les Timbales de Jeanne, l’un des best de Marmiton, et Les noix de Saint-Jacques au pastis (je développerai cette seconde recette dans un article à venir très prochainement).

Les Timbales de Jeanne :

Saumon fumé   Les timbales de jeanne   Saumon

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 4 tranches de saumon fumé
- 2 courgettes
- 3 oeufs
- 10 cl de crème fraîche épaisse
- aneth
- 1 petite gousse d'aïl
- huile d'olive
- sel et poivre

Après les avoir pelées et coupées en rondelles, faites revenir les courgettes dans de l'huile d'olive avec l’aïl écrasé et l’aneth.  Poivrez et salez modérément (le saumon fumé l’ai déjà beaucoup). Réservez et laissez refroidir.

Battez les œufs et la crème dans un saladier.

Mélangez cette omelette avec les courgettes puis mixez avec votre pied à soupe afin d’obtenir un effet mousse.

Tapissez quatre ramequins avec les tranches de saumon fumé de sorte à recouvrir entièrement les parois.

Versez la mousse de courgettes dans les ramequins enduis de saumon.

Faire cuire au bain-marie un quart d’heure/vingt minutes en fonction de la puissance de votre four. Je déconseille la cuisson au micro-ondes préconisée par Marmiton. Essayée une fois, ce fut une vraie catastrophe !  

Bon appétit et surtout :

Joyeux noël poisson

16 décembre 2012

Esprit frenchy et carreaux vichy

Fort d’une riche histoire et d’attraits touristiques indéniables, Montmartre est abondamment pourvu en gargotes so french. Il faut bien nourrir la masse touristique qui, à l’instar de Gil Pender dans Minuit à Paris, arpente les rues pavées à la recherche des ombres planantes de Picasso, Matisse, Dali, Hemingway ou Francis Scott Fitzgerald ! Ainsi les cartes arborent fièrement le patrimoine gastronomique français. Face à la profusion de ce type de restos, une question se pose et s’impose : comment dissocier les attrape-touristes des auberges authentiques ? Après avoir connu quelques déboires gustatifs à Paris, Prince® et moi avons dernièrement testé deux restaurants traditionnels de la butte. Si la bonne cuisine familiale attire le chaland des quatre coins du monde, quid de la qualité des mets ? Allons-nous ou non aimer ? Le premier visité s’inspire du terroir auvergnat, le second oriente sa carte vers le sud-ouest. Ce blog requiert vraiment un investissement personnel à toutes épreuves…

Devanture le Sagittaire     Devanture le Virage Lepic

Exclusivement pour les besoins de ce billet donc, nous nous sommes dirigés vers le numéro 77 de la rue Lamarck et avons ouvert les portes du Sagittaire. Une jolie salle cosy à dominante rouge et crème nous a accueilli. Ce cadre intimiste aux lumières douces paraissait idéal pour un dîner en tête-à-tête. Nous avons opté pour une formule « tout compris » à 34 euros : un apéritif, une entrée, un plat, une assiette de fromage, un dessert, un café et ½ litre de vin par personne. Au vu des plats proposés, ce menu semblait plutôt bon marché et permettait d’éviter les déboires dont Muriel Robin, loin des Himbas de Namibie, avait jadis été l’illustre victime.  

Un très classique kir royal nous a été proposé en guise d’apéritif. Malgré un manque certain d’originalité, nous l’avons bu avec plaisir, il était plutôt bon, n’en déplaise aux mauvaises langues ! Pour ouvrir ce repas, j’ai choisi une cassolette d’escargots au beurre d’ail. Là non plus, rien de bien étonnant. Prince® s’est véritablement régalé avec un foie gras en terrine. Mais nous aurions également pu opter pour une verdurette de pétoncles, un tartare de saumon, etc. Nos plats, un pavé de bœuf au poivre pour lui, une cuisse de canard confite pour moi, étaient savoureux. La purée, servie en garniture, était maison. Mon confit ni trop gras, ni filandreux, ni exagérément salé. Un vrai délice… Pour finir, Prince® s’est plongé dans une charmante assiette de profiteroles vanille-chocolat tandis que chocophile que je suis a craqué pour un craquant. Je n’ai pas réussi à déterminer s’il était ou non maison, mais il était tout de même très correct. En revanche, la crème anglaise sur laquelle il était disposé ne l’était pas. Dommage… 

Les produits servis au Sagittaire sont globalement de qualité, les cuissons maîtrisées, le service sympathique, sans chichi et efficace. Rien d’inédit n’émoustille les papilles mais la carte ne ment pas, elle ne laisse pas présager autre chose. L’inspiration auvergnate est ici très lointaine mais l’équipe ne mise pas forcément beaucoup sur cette carte-là. Et puis, la présence du fromage est notable. Peut-être que le Sagittaire était initialement un bougnat, ces cafés parisiens tenus par des immigrants du Massif central, à la fois débits de boisson et fournisseurs de charbon. L'apogée des bougnats se situe dans la première moitié du XXe siècle. Hélas ! il n’en reste aujourd’hui quasiment plus. Seuls quelques traces de cet héritage persistent comme la présence d’aligot, de saucisses auvergnates ou de viandes d’Aubrac dans les cartes.

Intérieur Le Sagittaire 2     Intérieur Le Sagittaire

Toujours entièrement dévoués à la cause de ce blog gourmand, Prince® et moi avons dîné dans le minuscule Virage Lepic, situé au numéro 61 de la rue Lepic. Dès le pas de la porte passé, la décoration suscite l’émerveillement : salle pas plus grande qu’une boîte à chaussure (26 couverts), ambiance taverne dans la pure tradition française, petites tables à touche-touche, nappes à carreaux rouges et blancs, murs habillés de photos d’artistes et d’affiches anciennes. Le chaleureux accueil du patron entre précisément en adéquation avec le décor ; le service est convivial sans être collant pour autant.

Le rinquiquin, délicieux vin de pêche qui nous a été servi en apéritif, nous a tout de suite enthousiasmés. N’ayant pas grand faim, nous n’avons pas pris d’entrée et choisi des plats à la carte. La prochaine fois, nous nous laisserons certainement tentés par une assiette d’os à moelle au gros sel, une terrine de lapin ou un gratiné à l’oignon. Les entrées qui dansaient autour de nous avaient l’air très appétissant. Mais les plats ne nous ont pas déçu non plus ! Parmi les rognons persillés, l’andouillette rôtie, le boudin aux pommes, le magret de canard au foie gras, le confit de canard, etc., nous avons tous les deux opté pour un cassoulet. Et nous n’avons pas regretté ce choix ! Goût et générosité étaient au rendez-vous dans la cassole traditionnelle. Seule la saucisse n’était pas au diapason mais ce détail fut laissé de côté tant le reste était parfait. Les desserts, toujours très tradi — fondant au chocolat aux quatre épices pour Prince®, tarte Tatin pour moi —, ont complètement emporté notre adhésion aussi. Il est devenu si rare de se délecter de vrais et copieux desserts au resto… Quel plaisir ! Ici tout est donc fait-maison et le patron en est très fier. Notons enfin que vin qui a arrosé ce repas était d’excellente facture.

Intérieur le Virage Lepic     Os à moelle

En plus d’être d’irréfutables preuves des sacrifices que je dois subir pour alimenter ce blog, ces deux dîners à Montmartre ont donc été d’exquis moments. La vocation première de ces établissements étant d’attirer les touristes, rien d’insolite ne vient surprendre nos palets autochtones. Mais au moins, on ne méprise pas les étrangers, les gavant comme des pigeons et les plumant au passage. Prix raisonnables, qualité de l’assiette et service aimable sont de la partie. Toutefois, il convient de distinguer le Sagittaire du Virage Lepic pour des occasions particulières. Le premier, au décor et à la présentation des plats plus raffinés, est davantage propice aux dîners en amoureux ; le second, plus bruyant, est à conseiller aux grosses tablées de copains. Mais dans tous les cas, la réservation est indispensable. Les Montmartrois ne s’y trompent pas, ils connaissent les bonnes adresses. Car, chers touristes, qui va Place du Terte perd sa place !

4 décembre 2012

Des madeleines en forme de "Je t’aime"

Paradoxalement, mon Prince® n’affectionne pas plus que ça les célèbres biscuits circulaires fourrés au chocolat et c’est sa plus grande force ! Après une dure journée de labeur, il gare son fidèle destrier en bas de l’immeuble, pose son costume de chevalier au vestiaire et enfile un tablier. Le pas de la porte passé, il aime s’adonner aux plaisirs de pâtisser. Le Prince charmant est avant tout un Prince gourmand. Ras le bol de jouer les Princes presque parfaits toute la journée, vive le cuisiner vrai !

Son crédo à lui : faire fondre ses hôtes de plaisir avec des recettes simplettes, discrètes et toujours chouettes. Aujourd’hui, Prince® a encore sévi. Il a ouvert le champ des possibles de la gourmandise grâce à l’une des plus mignonnes des mignardises. Il faut dire qu’il a plus d’un tour dans son fourreau, il sait gâter ses invités avec ses petits gâteaux. 

Sa déclaration sucrée, son space cake au cœur tendre, son philtre biscuité est ce soir… roulements de tambour… la célébrissime madeleine ! Qui ne connaît pas ce petit gâteau en forme de coquillage ? Sous son habit doré et sa célèbre bosse se cache un cœur moelleux et parfumé. Selon certaines sources, la madeleine tiendrait son nom d’une fine cuisinière qui aurait offert aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle un gâteau aux œufs moulé dans une coquille Saint-Jacques.

 Moules à madeleines   Assiette de madeleines

Autre épisode caractéristique de son histoire, jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les passagers du train qui passait par Commercy se pressaient aux portières des wagons afin de contempler le curieux spectacle des vendeuses de madeleines criant aussi fort que possible le nom de la fabrique qu'elles représentaient. Cette scène, aussi bruyante qu’insolite, était unique sur l'ensemble du réseau ferré français et contribua grandement à la popularité de la madeleine.

Si vous voulez aussi réaliser de petits Bijou® maison afin de réanimer quelques souvenirs proustiens et/ou pour chérir ceux qui vous sont chers, notez dans vos tablettes :

Ingrédients pour 30 madeleines : 
225 g de farine
175 g de sucre
100 g de beurre
1 sachet de levure chimique
4 œufs
1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger (c’est la signature de Prince®)
1 pincée de sel

Madeleine 1 Madeleine 2 Madeleine 3 Madeleine 4

Dans une terrine, battez les œufs entiers et le sucre.  

Ajoutez la farine, le sel, la levure tamisée, l’eau de fleur d’oranger puis le beurre fondu.

Avec un pinceau, beurrez les moules à madeleine puis saupoudrez-les de farine et secouez-les pour faire tomber l'excédent.

A l'aide d'une poche à douille ou d'une cuillère à café, remplissez chaque moule au 3/4.

Laissez reposer au frais pendant 20 minutes.

Enfournez puis laissez cuire 8 minutes environ à 220°C. Ajustez en fonction de la puissance de votre four.

Plateau avec madeleines    Trois madeleines

Réussirez-vous à attendre que les madeleines ne soient plus chaudes pour les déguster ? Tièdes, elles sont au top. Hummm… On en pleurerait... Rien ne parasite l’extase délicieux ! Ces mots d’amour pâtissés sont autant de baisers sucrés à la fleur d’oranger. Le temps d’un billet, Déclic délices s’est transformé en cybercafé des délices. De la Lorraine au Maghreb, il n’y a maintenant plus qu’une bouchée ! Bon voyage des sens !

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  • Nourritures terrestres et célestes se côtoient sous ma plume tonka. Dans ma marmite 2.0, un bouillon de culture mariant papotages, picotages, des livres et délices à savourer jusqu’à plus faim et/ou jusqu’au mot FIN.
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