Des livres et délires : kesako ?
Le Prince de Motordu, Tom-Tom et Nana ou Tintin remplacèrent les frères et sœurs avec lesquels j’aurais aimé jouer enfant. Première de la classe en rédaction, dernière en dictée, j’aimais dompter les belles idées mais, tout comme Daniel Picouly, la faute d’orthographe fût longtemps ma langue maternelle.
Plus tard, alors que certains désossaient des ordinateurs ou des mobylettes, j’aimais décortiquer des textes pour n’en tirer que la substantifique moelle. Puis vinrent masques, didascalies, apartés, bac théâtre… applaudissements ! Quel plaisir que de faire vivre un texte en confrontant les interprétations des uns et des autres ! Dans le cercle des poètes disparus la météo des cœurs est toujours au beau fixe. Une fois les masques tombés, il fallut prendre une orientation et ce fût l’édition.
Le temps libre dont je jouis aujourd’hui me donne envie de partager mille et une feuilles. Les mille-feuilles exquis et autres gastronomies qui me mettent en appétit, mais aussi les feuilles que je lis ou dont les mots sur scènes prennent vie.
Un itinéraire littéraire en forme d’invitation à goûter l’ivresse de mes joies livresques.