Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Déclic délices
16 décembre 2013

Potion magique à la BNF

Moral dans les chaussettes ? Mine des mauvais jours ? Rate au court-bouillon ? Si comme Prince® et moi vous êtes tombés dans la marmite de Panoramix lorsque vous étiez petits, foncez à la BNF pour replonger illico dans vos meilleurs souvenirs et retrouver le sourire !

Cette immersion en terre gauloise nous mène sur les traces des petits Uderzo et Goscinny, tous deux fascinés par l’univers de Disney bien avant de se connaître. Leurs jeunesses respectives s’écoulent au gré des planches qu’ils dessinent et/ou scénarisent (Iznogoud, Le Petit Nicolas, Lucky Luke…).

Leur rencontre voit naître leurs premières créations communes (Oumpah-Pah), le journal Pilote puis un nouveau personnage sous les traits d’un petit Gaulois facétieux. Malgré l’idée initiale d’Uderzo, Goscinny veut doter Astérix d’un physique d’antihéros. C’est le joyeux drille Obélix qui incarnera l’image d’Epinal du  grand et fort Gaulois (nonobstant une sensibilité à fleur de peau).

Uderzo et Goscinny

Une galerie de moustachus à deux ou quatre pattes apparaît ensuite : Assurancetourix, Abraracourcix, Idéfix… Ces personnages hauts en couleur ressurgissent des oubliettes de notre cervelle et nous font marrer à nouveau. Saviez-vous qu’Idéfix tient son nom d’un concours lancé par Pilote auprès de ses lecteurs ?

Notre plongée en Armorique aborde ensuite les thématiques majeures de la BD : l’amitié, les voyages, les Romains... Antiquités gallo-romaines et planches originales étayent ce savoureux flash-back. Ils sont vraiment fous ces auteurs ! Nous découvrons ici un épisode qu’ils imaginèrent pour répondre aux accusations de misogynie. Les femmes y portent des braies et préparent leur révolution. Par Toutatis, quelle bonne idée !

Exposition Astérix à la BNF

Ce plongeon dans le faitout du druide s’achève par la mise en perspective du phénomène : adaptations cinématographiques, exploitation publicitaire, déclinaison en jeux et jouets, parc d’attractions… Fut un temps où acheter une barre chocolatée ou un baril de lessive sans petits gaulois en plastique à l’intérieur demeurait un miracle !

Visiter Astérix et ses comparses les Gaulois relève donc du bain de jouvence et de truculence. Regonflés à bloc, nous voilà fin prêts à affronter la morosité ambiante. Rien ne vaut une goulée de potion magique pour mobiliser les zygomatiques !

Astérix et Obélix se marrant

Faut rigoler ! Faut rigoler ! Faut rigoler ! Avant que le ciel nous tombe sur la tête !

Publicité
Publicité
4 décembre 2013

Little India, nous voilà !

Parfois une petite voix intérieure vous ordonne de passer votre chemin. Elle vous murmure « prends tes jambes à ton cou », « va-t'en vite », « cours ! ». Une accumulation d’indices vient vous conforter dans cette idée :
- un quartier parfaitement glauque,
- un mur orné d’une photo de palmier géant,
- des nappes en papier,
- des assiettes et des couverts hideux.

L’expérience que je vais vous narrer cumulait ces motifs de fuite.

En effet, passé une certaine heure, le quartier parisien de la Little India – qui jouxte la gare de l’Est – est peu engageant. Toutefois notre esprit aventurier nous a dicté de persévérer. Aficionados de la cuisine indienne, il n’était pas question de renoncer à dîner dans la prétendue Mecque du genre : le Dishny.

           Dishny               

Un poil crispés mais séduits par les parfums qui émanaient des cuisines, nous nous sommes laissés tenter par les menus à 16 euros. Un tel tarif à Paris, ça fait presque peur. Mais sachez qu’il existe ici des menus à 8 et 10 euros. C’est dire…

Pour débuter, nous avons succombé aux charmes du tandoori : poulet pour Prince®, gambas pour moi. Notre ami s’est laissé tenté par un badji aux aubergines (beignets à la farine de pois chiche). Et là… que dire ? C’est très copieux et fabuleux. Les sauces sont bonnes aussi. Goûter un tandoori du Dishny, c’est un peu oublier tous les tandooris de votre vie. Les nans au fromage servis en accompagnement sont bien soufflés et grillés comme il faut.

Nous avons ensuite dégusté ce mélange typique de riz safrané, tomates, oignons au gingembre et épices indiennes nommé le biryani. Au bœuf pour moi, au mouton pour Prince®. Les épices sont justement dosées et assemblées. Peu importe le produit, noble ou pas, l’important est de le sublimer et c’est ici très réussi.

Cette foire aux surprises a trouvé son point final avec une glace indienne (gulfi) à la pistache pour Prince® et un gâteau de semoule aux noix de cajou et raisins secs pour moi (hors carte). Là non plus, rien ne parasite l’extase délicieuse !  

Paris regorge d’endroits aussi coquets que douillets où l’on nous gave de cochonneries en tout genre. Le dishny, lui, ne ment pas. Malgré son cadre, il assure un régal sans égal ! Alors, à ce prix là, on ne s’en prive pas ! 

Biryani

Déclic délices
Publicité
Déclic délices
  • Nourritures terrestres et célestes se côtoient sous ma plume tonka. Dans ma marmite 2.0, un bouillon de culture mariant papotages, picotages, des livres et délices à savourer jusqu’à plus faim et/ou jusqu’au mot FIN.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité